9 RÉFLEXES À AVOIR EN CAS D’AGRESSION

1. Mettez-vous en sécurité

2. Consultez un·e médecin (vous pouvez aller directement aux Urgences de l’hôpital)

— Pour qu’elle ou il vous soigne. Demandez-lui de vous remettre un certificat médical qui décrit votre état.

— Si vous avez été victime d’une agression sexuelle sans préservatif, vous pouvez bénéficier d’une contraception d’urgence (pilule du lendemain) et d’un traitement contre l’infection au VIH (traitement post-exposition ou TPE). C’est la première des urgences.

3. Conservez les preuves de l’agression

— Dans la mesure du possible, ne vous lavez pas avant d’avoir fait un examen médical

— Conservez dans un sac en papier à l’abri de l’humidité, tous les vêtements, linges, bijoux et accessoires que vous portiez au moment des faits. Ils pourront servir d’éléments de preuve et peuvent aider à identifier l’agresseur.

— Si vous ne souhaitez pas voir un·e médecin, prenez des photos de vous avec les traces de l’agression sur lesquelles on peut voir votre visage.

4. Demandez un arrêt de travail et un certificat

médical indiquant le nombre d’ITT. L’incapacité totale de travail (ITT) est la période pendant laquelle il n’est pas possible de vivre normalement par l’incapacité d’effectuer les gestes de la vie courante (manger, s’habiller, se laver, se coiffer, conduire une voiture, faire ses courses etc.).

5. Demandez et prenez les coordonnées des personnes témoins

6. Notez le maximum de détails qui permettront d’identifier l’agresseur

— Quand ? Où ? Qui ? Comment ?

— Description physique de l’agresseur avec le plus de détails possible, notamment cicatrices, tatouages, s’il y a une voiture : immatriculation, couleur, modèle etc.

7. Déposez le signalement sur le site Jasmine

Jasmine est un programme de lutte contre les violences faites aux travailleur·euse·s du sexe dans leur activité. Il permet d’être accompagné·e et de signaler les agresseurs. Ce service est accessible en ligne (projet-jasmine.org), pour se connecter, il faut être parrainé·e par un·e collègue ou une association.

8. Portez plainte si vous le souhaitez

Vous n’êtes pas obligé·e de porter plainte juste après avoir subi des violences et vous pouvez vous rendre dans le commissariat ou la gendarmerie de votre choix à votre convenance.

La loi condamne : le viol et les agressions sexuelles ; une personne qui vous emploie et touche à votre place la rémunération de vos clients ; les menaces ou violences ; le vol ; la destruction de vos documents d’identité ou de voyage.

9. Contactez le SWAG (Sex Worker Autodefensa Group)

pour être accompagné·e. Via Instagram : @asso_swag et/ou par mail : contact.the.swag@gmail.com